Depuis trop de printemps,
D'une chrysalide prison,
Dans la nuit, un papillon
Cherchait son avènement.
Sous un rayon de lune,
Il trouva un magicien.
Ce bel et fier praticien
Mit fin à son infortune,
Lui inculqua la félicité,
Le droit au bonheur,
L'instant enchanteur
De l'amour condamné.
De leur miel interdit,
Déluge de réjouissance.
De cette mutuelle attirance,
L'amour vrai naquit.
Il était temps d'accepter
Pour son cœur fiévreux,
Pour son corps de lépreux,
L'inavouable vérité.
De ce non-dit enfin dévoilé,
Incommensurable délivrance,
Épilogue d'une désespérance,
L'heure d'assumer sa destinée.
Le temps était venu, de prendre son envol,
Par ce bonheur advenu, d'oublier la nuit,
De vivre au grand jour, l'amour de sa vie
D'oublier, à jamais, de l'existence le vitriol.
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
04/03/2011
Toi, tu sembles être au paradis! L'endroit est magnifique! et toi aussi!
RépondreSupprimerOui , les bords de l'Yonne , en Bourgogne, là où j'ai grandi et passé toute mon enfance, et aussi où j'ai appris à aimer être nu...
SupprimerAh, nature, nature, le tout au naturel.
RépondreSupprimerLa nature occupe une part importante de ma vie… Enfant, j’ai grandi à la campagne…. La nature était mon terrain de jeu… Aujourd’hui je suis toujours aussi près d’elle et je ne résiste pas, si je peux, à me mettre nu pour mieux communier avec elle…. J’aime aussi beaucoup faire l’amour en pleine nature …
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