Parfois, me vient l'envie de rendre les armes,
De me noyer dans les
abysses de mon âme,
D'abaisser les
cartes, de baisser le masque,
De mon existence
mettre fin à ses frasques,
Pour ne plus rôder
telle une ombre vagabonde,
Parmi les survivants
de cette hécatombe.
J'en brigue sans
délai l'avant-première,
Pour ne plus errer
entre tristesses et chimères,
Ne plus m'empoisonner
de mes obsessions,
Trouver l'ultime
chemin de mon évasion,
Ne plus me shooter de
mes espoirs vains,
Être au moins, de ma
fin, enfin le souverain.
Je veux sans crainte me
laisser aller,
À la mort, céder ma
chair dépouillée,
Au bord du chemin,
mon âme, l'abandonner,
Des faix de ma vie,
me débarrasser.
Plus rien ne comble
mon désarroi,
Pas même l'amour, ni
les tendres émois.
Ma vie est un échec,
une illusion,
Dont je suis à bout
de provision.
La gueuse guette mes
moindres faux-pas,
De mon premier
souffle à mon trépas.
Me harcèle sans répit,
avec pugnacité.
Son arsenal a raison
de mes velléités.
Cette chieuse a fait
ma perte avant même
Que je n'aperçoive
l'astre suprême.
Je ne partage avec
elle que le fait d'être bâtard.
Sans état d'âme, elle
fait de moi son bagnard.
Sans cesse de mon
bonheur, elle m'affame.
Elle me dessert pour
mieux m'asservir,
Et de mes turpitudes
mieux s'assouvir.
Un jour viendra
cependant
Où je serai plus
accommodant,
J'accepterai alors
son dernier tango,
Et lui laisserai
comme agios…
Mes os !
Photos et texte de Christian Bailly
Tous droits réservés
22/10/2009
Ce poème raconte des situations anciennes, maintenant dépassées.
RépondreSupprimerAutant que je sache, tu devrais être actuellement au comble du bonheur.
oui j'étais en plein dans la période perturbée... aujourd'hui effectivement je nage dans le bonheur comme on dit en France...
Supprimermerci pour ton passage mon ami
Clarence Harrington
RépondreSupprimerHandsome
Répondre6 sem
Kris Bailly
Clarence Harrington Thank you so much Clarence. Kisses and hugs
Bernard Denizot
RépondreSupprimerHeureusement tu n'as plus cet état d'esprit.
Répondre6 sem
Kris Bailly
Bernard Denizot Oui, Bernard, tu as raison... Un cauchemar... Je ne savais plus où j'en étais de ma vie... Aujourd'hui, je suis un homme heureux et comblé. Bisous de nous deux. Amicales pensées
Roly Portales
RépondreSupprimerTu es de plus en plus beau chaque jour. Merci de partager vos belles photos. Bisous
RépondreVoir l’original (Espagnol)5 sem
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Kris Bailly
Roly Portales Merci beaucoup Roly . Passe un bon week-end. Bisous
Répondre5 sem