Ô Vieillesse !
Chaque jour, je lis
dans mes yeux,
Ton sourire
malicieux…
Tu laboures mon front
De sillons toujours plus
profonds…
Tu neiges sur mes
tempes…
Et couvres mon corps
de ta gelée blanche.
L’automne de ma vie
fripe ma peau,
Mais mon sang, aussi,
n’est plus aussi agile
Il s’écoule
maintenant comme un fleuve tranquille.
Tu souffles le vent
du temps passé,
Tu emportes la toison
de mes tendres années !
Ma voix ne chante
plus tel un rossignol,
Mes illusions
s’envolent.
Mes perles blanches n’ont
plus d’éclat,
Mon ardeur fait des
faux pas.
Chaque jour je te
combats
A coup de, "tu
ne m’auras pas !"
Mais tu m’emmènes, têtue,
Si en échange de ce
que j’ai perdu
De ma jeunesse,
Tu m’offres la
sagesse,
Tu n’en es pas moins
là, traîtresse,
A l’affût de mes
faiblesses.
Je résisterai certes
à tes assauts
Mais je sais…
Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés
13/05/2009
tu n'es pas vieil. T'es sexy et érotique!
RépondreSupprimerHéhéhé ! sur les photos j'ai dix ans de moins, à peu près à l'époque où j'ai écris le poème...
SupprimerComme le temps passe vite...
Merci pour ton passage mon ami
Merci pour ton compliment qui me touche beaucoup.
RépondreSupprimerPour tout te dire, les photos en couleurs ne rendaient pas très bien en réalité.... Je les ai passé en noir et blanc, et j'ai beaucoup aimé cet aspect un peu rétro, et avec du grain...
Quant au texte, merci d'avoir pris le temps de le lire et d'apprécier. Beaucoup visitent le site mais ne prennent pas le temps de commenter, c'est dommage...
Belle soirée à toi Ricou et à bientôt j'espère